Quelque chose qui pourrait échapper à un observateur extérieur est que travailler dans une entreprise comme Monini ne consiste pas simplement à participer à la création d’un produit qui est consommé par des millions de personnes chaque jour mais aussi en assumer la responsabilité, dans le sens le plus spirituel du mot. Tout le personnel doit savoir reconnaître une bonne huile partout où il travaille ou fait dans l’entreprise : même les moindres détails dans le processus de production sont ce qui rend la qualité excellente.

La première étape consiste à apprendre à reconnaître la qualité, à goûter un éventail de choses, à comparer et à contraster. Au supermarché, par exemple, une stratégie utile consiste à acheter des bouteilles d’huiles différentes pour évaluer les différentes saveurs et arômes. Ce faisant, vous trouverez facilement ce que les dégustateurs appellent une bonne huile, même sans expérience – ce sera probablement celle que vous préférez. Tout ce que vous devez faire est de former votre palais à suivre les saveurs.

Jeune, nous raconte-t-il, sa passion pour l’huile l’a amené à donner des huiles grecques très fines, toscanes et ombriennes avec leur saveur et leur goût épicé comme des cadeaux. Cet enthousiasme a inévitablement conduit à des affrontements avec ses compatriotes, habitués comme ils étaient à des saveurs différentes, celles typiques des huiles des Pouilles. Cette anecdote montre que le goût est subjectif et souvent culturellement déterminé plutôt qu’une question de qualité réelle de l’huile. La saveur et les préférences sont issues de la culture, mais nous pouvons tous entraîner nos papilles vers de nouvelles saveurs et, dans une plus grande mesure, vers la qualité.